Art postal et presse locale
Revue de presse
Mis en ligne le Lundi, 3 juin 2002
BUXY
Pouvoir exprimer sa colère autrement qu'avec des actes violents mais par les
mots et l'image... C'est le théme de travail de jeunes en séjour au centre
éducatif de Lux,"Le Village", avec un objectif prioritaire : leur
permettre de crier, de respirer et de créer dans une structure accueillante
parce qu'ouverte sur les autres et aux autres.
Cela a donné des résultats qui ont dépassé toutes les espérances de ces
jeunes. C'est une petite fille de 4 ans qui a répondu la première en
envoyant une carte avec un dessin sur la colère. Puis cela continue depuis 2
ans et à ce jour, ce sont 1 100 envois postaux qui ont été acheminés de 28
pays différents avec la participation d'artistes connus ainsi que 8 500
visites du site internet.
Les deux protagonistes, MM. Laurent Pierre, directeur du centre et Dominic
Lobut, responsable pédagogique, ont présenté l'exposition de ces «oeuvres»
(le mot n'est pas trop fort) dans la salle du Carcabot. Lorsque ces
expositions itinérantes (elles sont allées à Paris, en Italie mais aussi à
Dijon pour les 20 ans du tri postal) termineront leur carrière, la moitié
sera donnée au musée de la Poste et l'autre moitié au Conseil général.
Patronné par le secrétariat général du Conseil de l'Europe, ce travail est
géré par 3 régles : pas de jury donc pas de censure; pas de coût hormis
celui des timbres pour l'expédition; pas de retour car
ces oeuvres deviennent propriété de l'organisateur.
Un grand coup de chapeau au service postal qui achemine tout quelques soient
les formes données aux envois: matières, dimensions, fragilité, etc. Si
vous voulez exprimer votre colère sur un sujet qui vous tient à coeur,
envoyez votre création à l'adresse suivante: centre éducatif "Le
Village" Art postal sur la colère, 71100 Lux. Vous participerez ainsi à
une création pour le moins originale.
Henri Févrat
Mis en ligne le Lundi, 3 juin 2002
PORTES OUVERTES RÉSERVÉES AU
PERSONNEL
Le
centre de tri de Longvic a 20 ans
Pour la première fois, le centre de
tri de Longvic a ouvert durant trois jours ses portes aux familles de son
personnel, accueillant ainsi pas moins de 550 personnes.
Véritable réussite
que ces portes ouvertes qui marquaient les vingt ans du centre, permettant
pour la première fois aux familles des agents de visiter l'établissement et
d'admirer par la même occasion des oeuvres réalisées par d'anciens postiers
et par les jeunes du centre éducatif de Lux (Saône-et-loire).
Tableaux, collages, mécano, peinture sur brique, ainsi que quelques-unes des
1100 réalisations des jeunes ont attiré l'attention des visiteurs.
Au
temps du tri à la main
C'est en
effet le 3 mai 1982 que le centre de tri s'installe à la zone industrielle de
Longvic Durant de longues années, le courrier des Côted',Oriens était trié
entièrement à la main au centre de tri de Dijon gare, un centre qui occupait
2 000 m² dans l'enceinte de la SNCF. Avec le développement de la
technologie, l'arrivée de l'informatique, la poste évolue et le produit déposé
par les clients est petit à petit trié automatiquement.
La
révolution du code postal
La mécanisation
débute en 1947 et la première machine semi automatique pour trier les
lettres fait son apparition en 1958; il faudra attendre 1972 pour la création
du fameux code postal, muni du numéro de département et du bureau district,
buteur et un an plus tard arr rive le plan d'automatisation.
C'est la mise
en place du code à barres qui se positionne en bas et à droite des lettres
triées par les machines HM 10. Les travaux de recherche évoluent de 1974 à
1985 et, en 1987, ce sont les premières machines à trier les lettres grands
formats qui font leur apparition.
La poste de Côte
D’or a suivi cette évolution et les locaux de Dijon gare, devenus trop
petits pour installer cette nouvelle technologie, sont transférés à Longvic
pour devenir officiellement le centre de tri automatique (CTA) de
Dijon‑Longvic le 3 mai 1982, rebaptisé depuis « centre de traitement
du courrier ».
Un
million d’objets, par jour
Depuis son
ouverture, cinq directeurs se sont succédé. Aujourd'hui, Philippe Hermann
dirige les 430 employés du centre qui traitent le million d'objets transitant
chaque jour; un personnel qui travaille en poste 24 h sur 24, six jours sur
sept du dimanche soir 20 heures au samedi soir 20 heures.
L'automatisation
a pris une place très importante au sein de cette entreprise, qui compte
quatre types de machines : la Toshiba (bientôt remplacée par une NEC) pour
oblitérer le courrier; la trieuse de paquets standards (TPS), la 2 HM 15,
pour trier les lettres de petits formats et la TGF, les grands formats.
La poursuite
de la démarche qualité a permis au centre d'obtenir une mention spéciale au
prix MFQ Bourgogne en 1999, suivie d'une reconnaissance au prix MFQ national
en 2000. Aujourd'hui, Dijon CTC est engagé dans la démarche européenne de
la qualité concrétisée en 2001 par un diplôme européen.
Magnifique exposition du centre éducatif de Lux
(photos
Monique Tissot)
Le
journal de Saône et Loire
- mercredi
19 décembre 2001 -
Actualités
Centre éducatif « le
village » de lux
Lancé en octobre 2000 via Internet par les jeunes du centre éducatif « le village » géré par la sauvegarde 71 a Lux, le projet international d’Art Postal sur le thème de la colère est en train de dépasser les espérances de ses instigateurs.
Les adolescents reçoivent en effet des œuvres du monde entier, parfois envoyées par des artistes. A travers ces drôles d’envois que les jeunes ( et artistes ) acceptent d’acheminer , c’est une manière pour ces jeunes en échec scolaire de se créer une ouverture sur le monde extérieur et de voir que la colère peut s’exprimer autrement que par la violence.
Actuellement,
plus de 700 œuvres de 25 pays ont été reçues. Le »village »
s’est donc lancé un nouveau défi pour 2002 : « 2002 colères
pour 2002 ».
Pour
faire connaître l’art postal et remercier tout les participants, une
exposition itinérante parcourt actuellement la France et bientôt l’Europe.
L’UNESCO (Paris) l’a accueilli voici quelques jours, vient de repartir a
Belley (Ain) avant de passer en Suisse puis d’aller à Paris. France 3
Bourgogne diffuse aujourd’hui à 18h55 et 19h50 un reportage sur
l’aventure de ce projet international mené depuis Lux. Il est bon de
rappeler que l’art postal consiste à jouer avec les 4 éléments qui
composent le pli postal (enveloppe, adresse, timbre , flamme) en sachant
que toutes les techniques, toutes les tailles, tous les supports sont
admis pourvu que l’oblitération suffise à l’acheminement de ce courrier.
France 3 Bourgogne ce soir à 18h55 et 19h50
9 novembre 2001 16 novembre 2001
La
Réunion
quotidien
du jeudi 22/11 page 8
Projet
d’art postal international
Une
classe du collège marcel-Goulette, après le lycée Victor Schoelcher,
participe au projet d’art postal international sur la colère. Les créations
des collégiens sillonneront l’Europe et seront présentées a L ‘UNESCO.
« Dessine-moi
ta colère » telle est la consigne suivie par les élèves de troisième
insertion du collège Marcel-Goulette à Piton-Saint-Leu. Ils sont collégiens
et leurs créations participeront certainement à la grande exposition itinérante
qui traversera l’Europe et sera accueillie par l’UNESCO les 10 et 11 décembre
prochains dans le cadre des journées « briser l’enfermement »car
s’ils se sont exprimés
,
ça n’est pas uniquement dans le cadre scolaire, mais dans l’optique
d’un projet bien plus ambitieux. En effet ils font partie des 600
participants
que compte actuellement le projet d’Art Postal international lancé
par le centre éducatif « le village » à Lux, sous le patronage
du secrétaire général de l’Europe.
A
l’heure de l’Internet ce projet relance la communication postale de manière
originale .Le principe est d’exprimer la colère en utilisant un support
artistique adressé par le média postal, le cachet de la poste devant figurer
sur l’œuvre.
C’est
par le biais de la galerie ART’SENIK que les adolescents de PITON-SAINT-LEU
se sont lancés dans l’aventure. Découvrant le site d’exposition dans le
cadre d’un projet photo, ils ont rapidement adhéré à la proposition de
SOPHY ROTBARD, informée du projet.
« on
a d’abord fait un tour de table ou chacun s’est exprimé sur la colère »
explique Bernadette Payet, professeur de français encadrant le projet photo.
« les
élèves ont évoqué la guerre, la violence, la mort, mais également les
profs, l’hypocrisie et le manque de respect, comme des éléments provoquant
leur colère », poursuit-elle.
Armés
de papier de ciment, de gonis, de peinture et de végétaux, les collégiens
ont ensuite donné libre cours à leur créativité. Résultat, cinq portraits
de BEN LADEN, l’un d’entre eux étant composé de matériaux naturel sur
du goni, un dessin des tours de NEW-YORK, un couteau, une croix et des slogans
« BAND profs y cose su la famille », « la violence ? »,
« Respecter les autres ». A chacun sa colère.
« J’ai
pensé à la prison, à la guerre, aux gens qui meurent. J’ai dessiné un
couteau. il y a des gans qui vont en prison pour toute leur vie et il y a
toujours de la violence », explique GLADYS, habitant Mafate et interne
au collège.
SIX
MOIS DE TRAVAIL
A
ses cotés, Raissa a dessiné une croix noire sur fond orange. « la
mort me met en colère ». confie-t-elle.
Après
avoir extériorisé artistiquement leurs sentiments, les élèves de
PITON-SAINT-LIEU savent que leur créations seront exposées en EUROPE et sur
le site Internet du projet. Une exportation qui n’est pas sans provoquer
quelque fierté. « Il faut que les gens sachent que chez nous
c’est pas tous les jours les vacances. Ici aussi il y a de la violence ».
estime GLADYS.
Et
pour le faire savoir, les créations prendront la voie des airs avant le 1er
décembre, condition sine qua non pour figurer dans l’exposition. Plus da
200 œuvres ont déjà décollé du département en direction du petit village
de Saône et Loire. Nombre d’entre elles venaient du lycée Victor
Schoelcher, à Saint-Louis, ou les élèves de BEP D’Hélène Corré ont
travaillé durant six mois sur le thème de la colère. Résultats des
enveloppes, des cartes et même des colis utilisant les techniques de
photo-montage de graph. et même de détournement d’objet.
Près
de 200 colères allant du fait-divers au politique en passant par les
histoires de cœur, la drogue ou le viol.
La
contribution s’est
également enrichie des créations de Sophy Rotbard, de l’écrivain
Jeanne Breze, d’Hélène Corré et des CES d’ART SENIK.
Enveloppes
en métal ou encore en goni ont transportés leurs colères sur le conflit
israélo-palestinien, sur la destruction des Bouddhas d’Afghanistan ou
encore sur le licenciement des CES à Saint-Louis.
De quoi figurer en bonne position dans le défi lancé par ce centre éducatif accueillent un public de 13 à 18 ans : « 2002 colères pour 2002 ». Si ce chiffre est atteint, les œuvres seront reproduites en cartes postales, histoire de faire voyager l’art encore un peu plus loin.
Isabelle
KICHENIN
Gros plan
le Journal de Saone et Loire - 20-11-2001
L'Art postal, la colère et l'echec scolaire.
« l’art
postal, la colère »
C’est au centre de loisirs de « la Prieuré » qu’ont fait halte cinq jeunes, Jeremy, Ludovic, Jennifer, saida et Audrey, venant de la région chalonnaise et se dirigeant vers Roanne ou, jusqu’au 20 novembre ils ont exposé leurs œuvres à la galerie Joana située près de l’hôtel de ville. Ils y ont été accueillis par Danielle Souanin, sculpteur et peintre de renommée internationale ayant crée le trophée Paris Dakar.
Depuis octobre 2000, ces jeunes vivant à Lux, près de Chalon, sont porteurs du thème « la colère » avec comme support « l’art postal ».
Leur
projet consiste à jouer avec tout les éléments
constituant le pli postal :
l’enveloppe, le timbre, l’adresse… Pour donner un exemple : un courrier à été envoyé sur un morceau de bois et …est arrivé !, un autre : un faux timbre, dessiné par un artiste a été oblitéré par la poste.
Les
jeunes encadrés par Dominic Lobut, conseiller pédagogique dans le centre éducatif,
et Maxime Bon l’animateur du projet se sont interrogés sur la colère. »
Ne peut-elle engendrer autre chose que la destruction ?Ne peut-on pas la
transformer, la positiver ? »
Ils
se sont alors tourner vers l’Art
Postal
lequel est à l’origine pratiqué dans
les pays opprimés. IL aide à faire passer des messages déguisés. Il y a
actuellement plus de 600 participants, répartis sur 25 pays(Mexique, Chili,
Roumanie). Depuis le 8 juin 2001, l’exposition est itinérante à travers
l’Europe. « France 3 » a déjà réalisé quatre reportages et
parraine le projet en collaboration avec le conseil de l’Europe.
Ils voyagent dans un minibus dans lequel ils transportent les ordinateurs et tout le matériel nécessaire à la réalisation de cette « Pédagogie du projet » « le projet s’est avéré tout a fait formateur, il permet d’étudier le français, la géographie, les mathématiques , l’art plastique sans s’en apercevoir.
Quel émotion lorsque arrivèrent les premiers courriers en provenance du Japon, du Chili, des Etats-Unis .
Quel
honneur de savoir que des grands
artistes
se sont joint à eux, comme cela tout simplement pour la beauté du
geste. L’autre soir à Fleury ils ont travaillé avec les ordinateurs jusqu'à
3 heures du matin et se sont levé a 8 heures : on est loin des lieux
communs stipulant qu’ils peuvent se tenir à leur tache plus d’une heure
d’affilée.
Tout
ceux, écoles , associations, (tout type) et tout pays qui s’intéressent à
cette réalisation peuvent joindre le groupe sur leur site Internet :
http ://levillage.free.fr/index.htm
19 décembre 2001 9 novembre 2001 16 novembre 2001
« LE PAYS » - Vendredi 9 novembre 2001
L'art postal, une lettre ouverte sur le monde
Danièle Souanin accueille l'exposition itinérante d'Art postal international sur le thème de la colère du 9 au 20 novembre à la galerie ]oana.
Souvenez-vous, c'était il va un peu plus d'un mois, la galerie Joana rejoignait l'univers artistique roannais choisissant de confier sa première exposition au peintre et sculpteur de renommée internationale et néanmoins domiciliée dans la région, Danièle Souanin.
Danièle Souanin cède à son tour la place â une exposition itinérante qui arrive à Roanne vendredi pour une dizaine de jours.
Cette initiative est patronnée par le secrétaire général du Conseil de l'Europe et parrainée par France 3 Bourgogne.
Les jeunes du cendre éducatif" le Village " à Lux en Saône-et-Loire ont lance en octobre 2000 ce projet international d'Art postal sur le thème de la colère, Actuellement 600 Oeuvres de 25 pays ont été reçues.
Chaque Oeuvre doit exprimer la colère, thème fédérateur de l' opération, et répondre à des critères précis en lien direct avec l'acheminement postal et les éléments qui composent le pli postal: enveloppe, adresse timbre, flamme.
Danièle Souanin ne se contente pas d'ouvrir les portes de la galerie Joan, qu'elle occupe, elle a suivi le travail de ces jeunes une fois par semaine pendant 4 mois. Ce projet un peu « timbré » est devenu une aventure ouverte sur le monde tirant profit de ce fabuleux et simple moyen de communication qu'est le courrier.
Après son passage en Roannai5 l'exposition itinérante rejoindra le siège de l'Unesco (le 10 et 11 décembre) puis continuera sa tournée , travers l'Europe.
La meilleure façon de découvrir e comprendre l'Art postal est de venir à la galerie Joana entre le 9 (vernis sage en soirée) et te 20 novembre 2 rue, Benoit-Malon, angle rue Voltaire, à Roanne.
Ouverture; samedi 10, dimanche 11, de 16 h à 19 h ; mardi, mercredi, jeudi, vendredi, de11hà20h.
.T.
19 décembre 2001 9 novembre 2001 16 novembre 2001
Une artiste accueille les « timbrés » de
la colère
Danièle Souanin, peintre sculpteur, passionnée d’art a accueilli du 9 au 20 novembre 2001, dans sa galerie « JOANA », les animateurs du projet international d’art postal « la colère ».
Cette
artiste ne se contente pas d’ouvrir les portes de sa galerie, de plus elle
travaille depuis quatre mois avec les jeunes du centre éducatif « le
village » à LUX en Saône et Loire une fois par semaine en animant des
ateliers de sculpture ; expérience qui pour elle était très
enrichissante.
Seule
dans sa galerie, elle était présente chaque jour de l’exposition et
aimerait renouveler l’expérience si les jeunes du centre garde contact avec
elle :
« Ce
n’est pas à moi d’aller chercher les jeunes mais à eux de venir me voir
avec un thème ; être à l’aise en partageant et sincère dans la vie,
je pense que nous sommes totalement sincère en ayant partager un petit
espace. »
Elle
a accepté de prendre des risques en laissant ces jeunes exposer à sa place :
« De nombreuses personnes sur invitations ont reconnu l’importance du
projet, certains restaient pendant une heure trente à regarder , toucher
les œuvres , poser des questions.
D’autres personnes des rues trouvaient que l’exposition était violente ; "la violence du monde entier tombe sur le silence nu de la galerie » explique Danièle.
Invitée
par les jeunes la Presse très surprise a déclaré : « Ils sont
timbrés ces jeunes ! ».
19 décembre 2001 9 novembre 2001 16 novembre 2001
LOISIRS/CULTURE
du Roannais - le 16 novembre 2001
Des
plis originaux venus du monde entier s'expose à la Galerie Joana de Roanne
jusqu'au 20 novembre.
Du
FAUX timbre au puzzle en quatre
vingt morceaux brisés de rage,
en passant par la boite de
conserve 100°/° ras-le-bol et la bouteille qui jette sa colère à «
la mère »… les réalisations exposées actuellement a Roanne sont
aussi originales qu’artistiques. Elles sont à mettre a l'actif d'un groupe
de jeunes issus de l'établissement Le Village, installé
à Lux, banlieue de Chalon sur Saône.
En octobre 2000, grâce a l'idée de Ludovic ( l'un
des leurs) ils ont lancé un projet d'art postal aujourd’hui
décliné a l'échelle internationale.
Encadrés par des partenaires du Village (le
directeur P. Laurent, C. Chevalier et D. Lobut) les jeunes ont réalisés un
site Internet d’art postal sur le thème de la colère. Un
sentiment contenu en chacun de nous et prêt a explosé. Ici la colère n'est
pas mise en boite, mais en pli postal.
L’art postal permet de jouer sur
les éléments qui constituent le pli postal : l’enveloppe, les tampons
et flammes, le timbre, l'adresse.
C'est par ce biais qu'elle sera évacuée .Une
fois le site mis en ligne et
disponible en plusieurs lignes,
les réponses ne se sont pas faites attendre. Des lettres, des objets sont
arrivés au village des quatre coins du monde.
Exposition Projet International d'Art Postal , jusqu'au 20 novembre, 2, rue Benoît Malon. Angle 6, rue Voltaire. 42 300 Roanne Tel :04-77-67-62-17
Ouverture : samedi 10, dimanche 11 de 16 heures à 19
heures. Mardi, mercredi, jeudi
vendredi de 1 heures à 20 heures.
« On s’est promené Internet .On a échange
avec une artiste alias Reine Schad mais qui dans le civil s’appelle Cécile
Durant Mignard et qui est professeur d’art plastiques. On ne savait même pas
qu'elle habitait a Chalon et qu'el1e est reconnue dans le domaine de l'art
postal ,au niveau international » explique Ludovic.
Des envois sont très vite arrivés d'Italie, du Pérou,
et bien sur de nombreuses villes de France..Le plus jeune artiste est âgé de
4 ans mais il y en a de 70 ans et plus.
France 3 Bourgogne s'est d'ailleurs pris au jeu et
Jacques Revon, originaire de Roanne, grand-reporter sur la 3 parraine
le projet, placé
aujourd’hui sous le patronage de Walter Schwimmer, secrétaire général du
conseil de l’Europe. Il est a signaler que le Projet International d’Art
Postal devrait se poursuivre au-delà du 31 décembre. Quant à l’exposition
Itinérante elle sera reçue au siège de l’UNESCO à Paris les 10 et 11 décembre.
LES JEUNES DU VILLAGE
ENTHOUSIASTES
Reconnu
par le ministère de la Justice, et aidé financièrement par le Gouvernement
et l’aide sociale, le village reçoit des jeunes âgés de 14 à 21 ans. Ils
ont été placés dans cet établissement suite à la décision d’un
tribunal ou selon leur propre volonté. Dans des mouvements de
rencontres et de
ressources, les jeunes peuvent reprendre confiance en eux.
Son
accompagnement peut prendre de nombreuses formes. Il est avant tout
personnalisé.. Jeremy , âgé de
17 ans, se passionne pour la technique du son. « j’aimerai
travailler comme technicien du son. C’est ce que j’ai le plus appris lors
de cette expérience ».
Danielle
Souanin a permis à l’équipe du Village de réaliser une monumentale
sculpture qui traduit en trois dimension la colère. »Pour moi le
travail réalisé ensemble, c’est la partage. Dans la vie, on doit prendre
des risques. On doit pendre des risques quand on aime » dit- elle.
BÉATRICE
~ BONNAMOUR
Vous pouvez participer au projet d'art postal qu'au 31 décembre.
Adressez vos créations lettres, paquets ou tout autre procédé et technique qui met en action la Poste à :
la colère centre éducatif
le Village, 71100 Lux ».
Sur le site Internet http://levilIage.free.fr/.index.htm, vous trouvez des renseignements complémentaires
et pourrez découvrir des œuvres postal mis en ligne . Une
adresse électronique est également à votre disposition :
projetcolere@fre.fr
Mis en ligne le Lundi, 16 juin 2001 © Copyright Le Journal de Saône et Loire
Mis en ligne le Lundi, 7 mai 2001 © Copyright Le Journal de Saône et Loire
19 décembre 2001 9 novembre 2001 16 novembre 2001
Collège
Jean-Zay
La fête de
l’art postal pour tous les collégiens
Le projet de l’art postal
est né de l’initiative des jeunes du centre « Le Village » à Lux dont nous
avons parlé à plusieurs reprises dans nos colonnes.
À l’initiative du professeur d’arts plastiques Cécile Durand, les élèves
du collège Jean-Zay ont participé activement depuis le début de l’année
scolaire au projet « Colère » en envoyant par voie postale de drôles de
lettres que la Poste a bien voulu faire suivre à l’adresse indiquée malgré
l’aspect non conventionnel de la plupart d’entre-elles.
Jeudi soir, un pré-vernissage de l’exposition itinérante à partir du 8 juin
était organisée au collège Jean-Zay en remerciement de cet engagement
remarquable des collégiens.
Un grand nombre de thèmes tel que le racisme, la violence ou la non-violence,
la « mal-bouffe », l’écologie, colère contre l’extrême-droite sont
exprimés sur ces enveloppes.
Parmi toutes les réalisations, on peut noter celles de trois jeunes Kosovars,
Dzeneta, 13 ans, Amela, 12 ans, Edina 12 ans de Pristina, Pec et Mitrovisa.
Elles ont stigmatisé leur colère contre la guerre vécue au Kosovo.
On pouvait voir sur les enveloppes réalisées des têtes de mort, du sang et
une personne criant… « pour nous ce sont les symboles de ce que l’on a vécu
».
Pour le principal du Collège, M. Benoit cette exposition et ce projet
permettent d’ouvrir le collège et les élèves sur le monde extérieur, de
communiquer et de dire ce qu’ils ressentent.
Lors de cette exposition un film intitulé « 8 secondes pour une colère » a
permi aux jeunes d’exprimer leur colère devant la caméra en 8 secondes.
C.L.
31 Mars 2001 journal de Saône et Loire
ART POSTAL CONTRE ÉCHEC SCOLAIRE À LUX Lorsqu¹on fabrique une enveloppe dans une page de
magazine, on fait déjà de l¹art postal. En fait, il s¹agit de toute oeuvre
directement oblitérable... et oblitérée. Tout format est possible, on
peut travailler tant la forme que le contenu, jouer avec l¹institution
postale et ses usages. L' oeuvre devient propriété de celui qui la reçoit.
Pour canaliser le projet, les sept jeunes impliqués ont choisi le thème
de la colère. Il s¹agit moins pour eux de produire -un peu quand même-
que d¹organiser un événement international sur le sujet qui se concrétisera
par une exposition du 9 au 17 juin, la date limite d¹envoi des objets d¹art
étant le 30 mai 2001.
|
Pour
plus de solidarité !
TYPO
Journal du Lycéen Régional - 5 mars 2001 « La colère »
Y
a-t-il quelque chose de productif dans la colère ? C’est la
question que se sont posés Dominic Lobut, éducateur du « Village3
et Reine Shad, professeur d’art plastiques au collège Jean Zay de
Chalon. Avec
l’aide de sept jeunes (Magnolia, Angélique, Alice, Cédric, Ludovic,
Sébastien et Christophe), ils ont monté en octobre 2000, un projet
d’Art Postal nommé « la colère » : le but de cette
opération est de tirer profit du coté positif de la colère pour en
faire un moyen d’expression intelligent. Ils
encouragent donc toutes les personnes qui le désirent à leur envoyer
des lettres sur se thèmes. Ils n’imposent aucune rège, la seule
contrainte étant d’obtenir l’oblitération de la Poste. Jusqu’à
présent , le projet est plutôt une réussite :les créateurs sont
ravis bien qu’ils regrettent le manque de médiatisation de ce projet.
Ils remarquent également que ce sont surtout des lettres en provenance
de l’étranger qui affluent dans leur cabine téléphonique transformée
pour l’occasion en boite au lettres. Tous
se sont sentis très émus de voir que le projet prenait une telle
ampleur et qu’il touchait autant les latinos-américains que les
australiens. Les jeunes ont le sentiment d’être véritablement
acteurs et ils ont pris conscience qu’ils pouvaient avoir de
l’influence dans le monde entier grâce à leur investigation. Certains
artistes de renommée internationale écrivent régulièrement :
c’est le cas du peintre Italien De Phillipis qui a envoyé au « village »
de véritable petits chef d’œuvres postaux. Après cinq mois, les jeunes sont toujours aussi curieux d’ouvrir les lettres. Ils remarquent ainsi que les causes de la colère diffèrent selon les pays : les latinos-américains sont davantage préoccupés par la violence ;en Autriche, l’élection de Haider a marqué les esprits ;en France c’est surtout le chômage qui inquiète le plus. Le
projet prendra fin en mai 200.Il ne vous reste donc plus que deux mois
pour vous mettre à vos crayons. Avant cette date, « le
village » aimerait aussi trouver un sérieux soutien extérieur :en
effet les organisateurs en juin 2001 une exposition :pour cela,
l’aide de sponsors, de traducteurs et de personnes prêtent à donner
un coup de main serait la bienvenue. Si l’expo est une réussite, ils
aimeraient pouvoir la présenter partout en France. Parmi leurs projets,
on peut également noter la réalisation d’une cassette vidéo pour
expliquer l’intérêt de l’art postal et le thème de la
« colère ». Pour envoyer vos œuvres ou vos remarques contacter « le village » par le biais d’Internet : projetlacolère@free.fr
ou a centre éducatif « le village » 71100 Lux. |
Pour
plus de solidarité - Typo
journal régional des lycéens- 5 mars 2001 Le village : un
centre d’accueil dynamique Reconnu par le ministère de la justice, aidé financièrement par le gouvernement et l’aide sociale « le village » à Lux (71) reçoit des jeunes de 14 à 18 ans placés dans ce centre selon la décision du tribunal ou selon leur propre volonté. Ce centre porte bien son nom car il est organisé de la même manière
qu’un véritable village : on retrouve ainsi les rues, les
places, chacune ayant son propre nom. Divisé en trois pavillons, le
« village » a tout
d’un centre accueillant. Chaque
pavillon a une fonction qui lui est propre : la premier
a pour rôle d’accueillir les nouveaux arrivants ;le second
offre aux jeunes une plus grande autonomie, le soutien des encadrants y
est moins présent ; le troisième
est celui dans lequel sont
placés les jeunes qui sont prêts a quitter le centre. Parvenu à ce
stade, les éducateurs considèrent que le jeune a retrouvé confiance
en lui et qu’il a acquis assez d’autonomie pour s’assumer seul. Arriver à rendre les jeunes autonomes est en effet l’objectif premier des encadrants. Ils cherchent dons a soutenir les jeunes et a les aider à travailler le passage difficile qu’ils traversent. « on essaye de leur donner une meilleure image d’eux-mêmes pour qu’il retrouvent confiance en eux »affirme M.Laurent Pierre directeur du centre « Ce qui pousse les jeunes à perdre espoir et à devenir violent, c’est l’ennui : c’est en leur donnant la possibilité de créer, de prendre leur vie en main qu’on les aide a s’en sortir ». « le village » incite donc les jeunes à sortir, communiquer avec les autres au lieu de se renfermer sur eux-mêmes : tous sont inscrits dans des établissements scolaires de la région ;certain amènent des copains au centre…C’est en s’investissant dans les nombreuses activités que propose le centre, que les ados découvrent leurs véritables passions « on n’est pas là pour les mater mais pour les écouter ; c’est peut être ce qui créer la complicité entre formateur et adolescents… » Fanny
& Nico
|
Echos 07 novembre 2000 Journal de Saône et Loire Conférence sur l’art postal Si, si
l’art postal existe ; il s’agit d’œuvres qu’on envoie
par la poste et doivent intégrer sur elle -même l’adresse du
destinataire et la flamme d’oblitération. Enveloppe,
carton, sculpture , l’art postal peut prendre des support plus divers
que ce qu’ont croit grâce à une certaine tolérance de notre
administrateur national de courrier et colis. Ajoutons que l’art postal
peut prendre des supports plus divers que ce qu’on croit grâce à une
certaine tolérance de notre achemineur national de courrier et colis.
Ajoutons que l’art postal est né dans les années 70 aux Etats-Unis,
prenant le contraire de galerie d’Art qui retournaient sans précautions
leurs invendus aux artistes exposés. Mercredi
15 novembre à 20heures, le centre éducatif »le village » (9
rue Raymond Balay) propose une conférence sur l’Art Postal animé par
Reine Schad, professeur d’art plastiques et sommité nationale dans
cette discipline. Cette
conférence s’inscrit dans le projet international d’art postal- sur
le thème « la colère »’ qu’échafaudent actuellement les
adolescents du centre.
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22 novembre 2000 Journal de Saône et Loire Projet international innovant au "Village" . L'art postal consiste... 19 décembre 2001 9 novembre 2001 16 novembre 2001
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06 novembre 2000 Journal de Saône et Loire échos: Conférence sur l'art postal par Reine Shad 19 décembre 2001 9 novembre 2001 16 novembre 2001
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LALHEUE - le 23 décembre 2000 - Journal de S et L L’art postal est expliqué à 22 élèves Dominique Lobut, habitant du village et Éducateur au centre Sauvegarde 71 de Lux, est venu partager sa passion de l'Art postal avec les 22 élèves de M. Rossignol. Tout ce qui est envoyé par la poste, avec oblitération et adresse, et qui apporte un message, est de l'Art postal : parchemin, boite métallique, moulage, tout objet décoré, écrits véritables oeuvres d'Arts Plastiques envoyées comme de simples courriers. L'Art postal consiste en un élan créatif sous forme de lettres, paquets ou tout autre procédé mettant en action l'institution postale. Sont travaillés l'interaction relationnelle, le contenu et le contenant des envois . Six adolescents du Centre Éducatif Le village de Lux se sont lancés avec passion dans l'aventure de l'Art Postal, ils travaillent sur le thème de la colère et communiquent avec le monde entier grâce au site Web dont l'adresse est: http//levillage.free.fr/index.htm. Les écoles et associations comme les particuliers sont invités à participer à cette aventure. Les oeuvres sont à envoyer par la poste à : Projet Art Postal, Centre Éducatif " Le village" 71100 Lux avant le 30 mai. Renseignements : projetcolere@free.fr .
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LUX Journal de S et L
12-02-2001 350 jeunes Chalonnais participent à l’art postal L’art postal apparaît
véritablement dans les années 80 et prend en peu de temps un essor
considérable. Tout l’art consiste à poster, comme un courrier
classique, un objet résultant souvent d’une expression artistique sur
lequel figure directement l’adresse du destinataire. La pratique est tolérée
par les services postaux du monde entier et reconnue par les
professionnels de l’expression artistique, elle s’impose aujourd’hui
comme un véritable mode d’expression, un art et un média nouveau.
Pour
contacter les jeunes porteurs du projet : projetcolere@free.fr.
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